La Saint-Valentin en Suisse : amour ou commerce ?
Seul un quart des Suisses accorde de l'importance à la Saint-Valentin. Une étude récente le montre : Alors que certains célèbrent le 14 février, beaucoup le considèrent comme exagéré ou purement commercial.
Point culminant romantique ou engouement marketing exagéré, la Saint-Valentin polarise. Une étude récente menée par Marketagent Suisse auprès de plus de 1.000 personnes interrogées montre que l'enthousiasme pour le 14 février est plutôt modéré. "Seul un quart des Suisses alémaniques et des Suisses romands considèrent qu'il est important de fêter la Saint-Valentin", déclare Roland Zeindler, directeur de Marketagent Suisse.
On constate une nette différence d'âge : alors que cette journée n'a guère d'importance pour les générations plus âgées, la génération Z est celle qui accorde le plus d'importance à cette célébration (39 %). De manière surprenante, ce sont en outre davantage les hommes (30 %) que les femmes (19 %) qui accordent de l'importance à la Saint-Valentin.
Romantisme ou commerce ?
Malgré sa longue tradition, la Saint-Valentin reste pour beaucoup une journée à la perception ambivalente. La majorité des personnes interrogées la considèrent comme commerciale, exagérée et kitsch - mais deux tiers reconnaissent son caractère romantique. Parallèlement, seule une petite partie d'entre eux connaît l'origine de cette coutume : Seuls 14 % des personnes interrogées connaissent précisément le contexte historique, tandis que 40 % connaissent au moins quelques détails.
Cadeaux et attentes
Bien que beaucoup soient sceptiques à l'égard de cette journée, près de la moitié (45 %) prévoient d'offrir une attention le 14 février. Les fleurs (24 %), les lettres d'amour (22 %) et le chocolat (19 %) sont particulièrement demandés. Les Suisses se montrent à cet égard généreux : les dépenses pour les cadeaux s'élèvent en médiane à 50 francs. Il est frappant de constater que les hommes (40 %) offrent plus souvent des cadeaux à leur partenaire que les femmes (30 %) à leur partenaire.
Alors que 17 % des personnes interrogées seraient déçues si leur partenaire ignorait cette journée, ce chiffre est nettement plus élevé parmi la génération Z (48 %). Parallèlement, 12 % ressentent un soulagement s'ils ne doivent pas fêter la Saint-Valentin. Particulièrement explosif : 36 % des personnes interrogées rapportent qu'un geste amical le jour de la Saint-Valentin a déjà été mal interprété comme un signal romantique - ce qui prouve à quel point la perception de ce jour peut être différente.