Zehnder introduit la saisie du temps de travail

Le groupe Zehnder Medien, dont le siège est à Wil SG, veut introduire une saisie du temps de travail pour tous les journalistes. L'entreprise réagit ainsi à une dénonciation du syndicat Syndicom et de l'association de journalistes Impressum.

Le groupe Zehnder publie au total 23 hebdomadaires gratuits dans 17 régions de Suisse alémanique, principalement en Suisse orientale. Syndicom et impressum avaient demandé lundi aux inspections du travail de clarifier si la saisie du temps de travail chez Zehnder Medien répondait aux exigences légales minimales. Dans un communiqué de mardi, Zehnder a annoncé l'introduction d'un système de saisie du temps de travail uniforme dans tous ses bureaux. Zehnder Medien deviendrait ainsi l'une des premières maisons d'édition de renom en Suisse à enregistrer le temps de travail.

Étonné par l'annonce

Dans le secteur de l'édition suisse, "il était et il est toujours d'usage de ne pas comptabiliser le temps de travail des journalistes", écrit Zehnder. Le fait que Syndicom et impressum aient choisi Zehnder Medien pour leur campagne, après les "trois grands" Tamedia, Ringier et NZZ, est surprenant à deux égards. Premièrement, Zehnder enregistre déjà le temps de travail de certains journalistes et deuxièmement, Syndicom et Impressum n'ont jusqu'à présent jamais contacté Zehnder Medien au sujet de l'enregistrement du temps de travail. Zehnder écrit qu'il aurait volontiers montré où il en était de la saisie du temps de travail et quelles expériences il avait faites. Désormais, il n'y a plus d'espoir de trouver une solution collective pour la branche. C'est pourquoi Zehnder Medien introduira de toute façon dans tous ses bureaux son propre système uniforme de saisie du temps de travail.

Action "Maintenant c'est 13"

Les dénonciations font partie de la série d'actions "Jetzt schlägts 13" de Syndicom et Impressum. Depuis le début de l'année, les entreprises de médias Tamedia, Ringier et NZZ avaient déjà été dénoncées pour défaut de saisie du temps de travail et soupçon de non-respect de la protection de la santé des journalistes (Werbewoche.ch a rapporté). Selon leurs propres indications, les associations ont tenté à plusieurs reprises de trouver des solutions collectives avec la branche. Depuis dix ans, il n'y a plus de convention collective de travail en Suisse alémanique et au Tessin, écrivent-elles. C'est pourquoi les journalistes ont besoin de la protection totale de la loi sur le travail. Celle-ci prescrit l'enregistrement du temps de travail. (ATS)

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