La NZZ am Sonntag réprimandée par le Conseil de la presse
La pierre d'achoppement est le titre pointu "Cubanische Ärzte versklavt" (Médecins cubains réduits en esclavage), tiré d'un article de février 2021. La NZZ am Sonntag aurait affirmé activement dans son titre l'existence d'un esclavage non prouvé et aurait ainsi enfreint le code des journalistes.
Dans l'article, il n'est question que de possibles conditions proches de l'esclavage - mais le titre était "Cubanische Ärzte" versklavt : la NZZ am Sonntag a ainsi affirmé activement dans son titre un esclavage non prouvé, critique le Conseil de la presse dans une prise de position.
Le Conseil de la presse a donc partiellement accepté une plainte contre l'article de février 2021 sur les brigades médicales cubaines, comme il l'a communiqué vendredi soir.
Le Conseil de la presse considère en principe comme admissible une forte exagération dans le titre, comme il le constate. Mais seulement si une précision est apportée à proximité immédiate. Le titre "Les médecins cubains réduits en esclavage" n'est pas relativisé par le sous-titre "La Havane envoie des brigades médicales dans le monde entier et encaisse".
C'est pourquoi la "NZZ am Sonntag" a enfreint le code des journalistes, peut-on lire dans la prise de position. L'article est explicitement exclu de cette critique : Il s'agit d'une supposition, mais pas d'un fait. "C'est pourquoi le Conseil de la presse ne voit pas dans le texte une violation du devoir de vérité". (SDA)