Mass-Voll fait de la publicité pour l'initiative "Stop à la vaccination obligatoire" sur Tiktok
"Mon corps, ma décision" : les partisans de l'initiative "Stop à la vaccination obligatoire" ont lancé leur campagne pour le oui vendredi avec une vidéo tic-tac. Tamara Funiciello, du PS, y a fait une apparition non désirée.
La vidéo a été réalisée par le mouvement de défense des droits civiques Mass-Voll, comme celui-ci l'a indiqué dans un communiqué. Des jeunes femmes de ce mouvement y plaident pour le libre choix de leur propre corps et demandent l'approbation de l'initiative populaire "Pour la liberté et l'intégrité physique". Le vote aura lieu le 9 juin.
@mass.voll
"Ton corps n'appartient qu'à toi"
"Ton corps n'appartient qu'à toi", dit la première jeune intervenante de Mass-Voll. "Personne n'a le droit de disposer de toi. L'intégrité physique est un droit humain". Cette évidence n'est malheureusement pas encore une réalité en Suisse, poursuit le texte.
"De moins en moins de personnes vivent de manière autonome", ajoute la deuxième intervenante. "Cela ne peut pas continuer ainsi". - "Ensemble, nous pouvons maintenant améliorer la vie de très nombreuses personnes", fait la troisième pour promouvoir l'initiative. Mass-Voll a écrit que la campagne serait lancée par vidéo plutôt que par une "conférence de presse à l'ancienne".
"Manifestement instrumentalisé"
La conseillère nationale bernoise Tamara Funiciello, membre du PS, fait une apparition non désirée dans la vidéo en déclarant "C'est notre corps, et c'est notre décision". Elle a fait cette déclaration lors de la grève féministe 2023 sur le droit à l'interruption de grossesse, a déclaré Funiciello à l'agence de presse Keystone-SDA.
"Manifestement, je suis instrumentalisée ici". La liberté individuelle de se faire avorter est différente de la liberté individuelle de ne pas se faire vacciner, a déclaré Funiciello. Car cela met en danger la sécurité collective. Elle réfléchit maintenant aux prochaines étapes.
Soumis pendant la pandémie
L'initiative lancée par le Mouvement libertaire suisse (MLS) et déposée pendant la pandémie de Covid 19 fin 2021 revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même. Celui qui ne veut pas se faire vacciner ne doit donc pas subir de désavantages professionnels ou sociaux, ni risquer une sanction.
Selon le comité, cette revendication ne concerne toutefois pas uniquement la pandémie, mais s'applique "aux vaccins, aux puces, aux informations numériques dans le corps, telles qu'elles apparaissent alors", comme l'a déclaré Richard Koller, président de la FBS, lors du dépôt dans une vidéo de l'agence de presse Keystone-SDA.
Pendant le Covid-19, la règle des 2G était temporairement en vigueur. Seules les personnes pouvant prouver par un certificat qu'elles étaient vaccinées ou guéries du Covid-19 avaient alors accès aux établissements et manifestations publics. Avec la modification constitutionnelle demandée, cela ne serait plus autorisé, écrivent les initiateurs sur Internet.
En effet, la règle 2G associe la décision de ne pas se faire vacciner à des désavantages sociaux. Les entreprises n'auraient plus le droit d'embaucher uniquement des personnes vaccinées.
"Se faire malmener"
La conseillère nationale UDC lucernoise et médecin Yvette Estermann, qui s'est retirée fin 2023, fait partie du comité d'initiative. Lors du débat au Conseil national sur la recommandation de vote concernant l'initiative populaire, elle a déclaré que de nombreux collègues médecins n'avaient pas voulu vacciner lors de la pandémie et l'avaient "méchamment ressenti".
L'UDC aurait voulu introduire au Conseil national l'autodétermination en matière de vaccination ou en ce qui concerne "tout autre procédé biomédical" par le biais d'un contre-projet. Mais ses propositions pour un contre-projet direct ou indirect n'ont pas eu de chance. Le Conseil des Etats n'a pas discuté d'un contre-projet.
L'initiative a été lancée par FBS, dont le siège est à Ostermundigen BE. Outre le président de la FBS, Richard Koller, l'humoriste Marco Rima et le critique de la vaccination Daniel Trappitsch font partie du comité. (SDA/swi)