Nouvelle coupe pour le splitting
Redevances Après le splitting pour la télévision, l'OFCOM vient de remettre sur les rails le splitting pour les radios.
Redevance Après le splitting pour la télévision, l'OFCOM a également remanié le splitting pour les radios.Ces jours-ci, toutes les radios locales ont reçu un épais courrier de l'OFCOM concernant le splitting de la redevance. Après une consultation des diffuseurs, celui-ci a révisé les critères pour les radios ayant droit à la redevance et les a publiés. Le délai d'inscription pour le splitting de la redevance 2005 est fixé au 5 novembre. Selon l'ordonnance sur la radio et la télévision (ORTV), les radios ayant droit à la redevance étaient celles dont la zone de desserte comptait moins de 150 000 personnes de plus de 15 ans. Dans la pratique, l'OFCOM a également accordé des redevances aux radios bilingues ou sans publicité, ainsi qu'à celles qui comptent une part importante de régions de montagne. La loi sur l'aide aux investissements dans les régions de montagne définit ce qui est considéré comme une région de montagne.
De nombreux critères redéfinis
Les nouveaux critères renoncent à la limite de 150 000 personnes de plus de 15 ans, même une part élevée de régions de montagne ne suffit pas. En revanche, les émetteurs OUC dont la zone de desserte se compose "en majeure partie" de régions de montagne et ceux dont la zone de desserte ne comprend pas de communes de plus de 50000 habitants de plus de 15 ans ont droit à la redevance. L'argent de la redevance est également versé là où des chaînes étrangères ayant une "grande influence sur le marché" sont diffusées. Enfin, les stations bilingues et les radios sans publicité sont désormais clairement mentionnées comme bénéficiaires légitimes de la redevance.
Les fonds disponibles - 7,4 millions de francs ont été distribués en 2004 - sont attribués selon des critères précis. La diffusion technique des radios et la qualité journalistique sont subventionnées chacune à hauteur de 30%. Cette dernière est calculée en fonction du nombre de journalistes employés et inscrits au registre professionnel (RP) des associations de journalistes, mais les dépenses pour la formation continue externe sont également soutenues. Les 40% restants sont prévus pour les frais d'exploitation des radios (15%), pour les stations sans publicité (15%), pour la compensation d'une concurrence étrangère particulièrement forte et pour l'écho auprès du public (selon les parts de marché).
Récemment, l'OFCOM a également attribué le splitting de la redevance 2004 pour les stations de télévision selon des critères en partie nouveaux (voir tableau). Pour la première fois, des critères de qualité ont également été pris en compte, qui se basent, comme pour les radios, sur le nombre de journalistes BR employés. Alors que les nouveaux critères pour le splitting de la redevance TV ont été avalés presque sans critique, ceux pour le splitting de la redevance radio ne sont pas passés aussi facilement. Selon les informations, Radio Grischa aurait écrit une lettre enflammée à l'OFCOM via le gouvernement grison. La station ne veut toutefois ni confirmer ni infirmer cette information. Il en va autrement pour
Radio Central. Le directeur Alfons Spirig y confirme une demande adressée au Conseil fédéral via un conseiller national schwytzois. Radio Emme aurait choisi une voie similaire.
La raison : tous ces Bergradios risquent, selon les nouveaux critères, de voir leur part de splitting baisser sensiblement. Pour Central par exemple, un premier modèle de calcul prévoit une baisse d'environ 45% l'année prochaine par rapport à 2004. C'est pourquoi l'association des radios de montagne s'est clairement fait entendre lors de la consultation. Entre-temps, certaines dispositions ont été revues, raison pour laquelle les radios attendent le courrier de l'OFCOM avec beaucoup d'intérêt et parfois d'inquiétude. Car il est encore difficile de prévoir les effets concrets des nouveaux critères.
Une critique a été émise ici et là en raison de l'actualité : Les chaînes bilingues en profitaient déjà jusqu'à présent et ne seront guère moins bien loties selon le nouveau modèle. Cela irrite tous ceux qui s'opposent à la reprise de la chaîne biennoise Canal 3 (voir aussi ci-dessus) par Espace Media Goupe. Certains se demandent encore à mots couverts si le groupe bernois doit vraiment être soutenu à l'avenir à hauteur d'environ un demi-million de francs par an.
Une autre circonstance a déjà donné lieu à de nombreuses critiques de la part des Suisses alémaniques : tant pour les télévisions que pour les radios, les chaînes romandes reçoivent proportionnellement plus d'argent que celles de Suisse alémanique. Marcel Regnotto de l'OFCOM explique cette "disproportion" de la manière suivante : Depuis des années, les stations romandes organisent leur formation continue à l'extérieur, comme cela leur est demandé, alors que la plupart des radios alémaniques ayant droit à une redevance continuent à le faire en interne. Les cours externes sont toutefois prescrits afin de s'assurer que seule une formation continue de qualité soit subventionnée, explique Regnotto. "C'est pourquoi les stations romandes s'en sortent relativement mieux".
Coup de pouce : à l'avenir, les redevances radio seront réparties selon des règles du jeu modifiées.
De nombreux critères redéfinis
Les nouveaux critères renoncent à la limite de 150 000 personnes de plus de 15 ans, même une part élevée de régions de montagne ne suffit pas. En revanche, les émetteurs OUC dont la zone de desserte se compose "en majeure partie" de régions de montagne et ceux dont la zone de desserte ne comprend pas de communes de plus de 50000 habitants de plus de 15 ans ont droit à la redevance. L'argent de la redevance est également versé là où des chaînes étrangères ayant une "grande influence sur le marché" sont diffusées. Enfin, les stations bilingues et les radios sans publicité sont désormais clairement mentionnées comme bénéficiaires légitimes de la redevance.
Les fonds disponibles - 7,4 millions de francs ont été distribués en 2004 - sont attribués selon des critères précis. La diffusion technique des radios et la qualité journalistique sont subventionnées chacune à hauteur de 30%. Cette dernière est calculée en fonction du nombre de journalistes employés et inscrits au registre professionnel (RP) des associations de journalistes, mais les dépenses pour la formation continue externe sont également soutenues. Les 40% restants sont prévus pour les frais d'exploitation des radios (15%), pour les stations sans publicité (15%), pour la compensation d'une concurrence étrangère particulièrement forte et pour l'écho auprès du public (selon les parts de marché).
Récemment, l'OFCOM a également attribué le splitting de la redevance 2004 pour les stations de télévision selon des critères en partie nouveaux (voir tableau). Pour la première fois, des critères de qualité ont également été pris en compte, qui se basent, comme pour les radios, sur le nombre de journalistes BR employés. Alors que les nouveaux critères pour le splitting de la redevance TV ont été avalés presque sans critique, ceux pour le splitting de la redevance radio ne sont pas passés aussi facilement. Selon les informations, Radio Grischa aurait écrit une lettre enflammée à l'OFCOM via le gouvernement grison. La station ne veut toutefois ni confirmer ni infirmer cette information. Il en va autrement pour
Radio Central. Le directeur Alfons Spirig y confirme une demande adressée au Conseil fédéral via un conseiller national schwytzois. Radio Emme aurait choisi une voie similaire.
La raison : tous ces Bergradios risquent, selon les nouveaux critères, de voir leur part de splitting baisser sensiblement. Pour Central par exemple, un premier modèle de calcul prévoit une baisse d'environ 45% l'année prochaine par rapport à 2004. C'est pourquoi l'association des radios de montagne s'est clairement fait entendre lors de la consultation. Entre-temps, certaines dispositions ont été revues, raison pour laquelle les radios attendent le courrier de l'OFCOM avec beaucoup d'intérêt et parfois d'inquiétude. Car il est encore difficile de prévoir les effets concrets des nouveaux critères.
Une critique a été émise ici et là en raison de l'actualité : Les chaînes bilingues en profitaient déjà jusqu'à présent et ne seront guère moins bien loties selon le nouveau modèle. Cela irrite tous ceux qui s'opposent à la reprise de la chaîne biennoise Canal 3 (voir aussi ci-dessus) par Espace Media Goupe. Certains se demandent encore à mots couverts si le groupe bernois doit vraiment être soutenu à l'avenir à hauteur d'environ un demi-million de francs par an.
Une autre circonstance a déjà donné lieu à de nombreuses critiques de la part des Suisses alémaniques : tant pour les télévisions que pour les radios, les chaînes romandes reçoivent proportionnellement plus d'argent que celles de Suisse alémanique. Marcel Regnotto de l'OFCOM explique cette "disproportion" de la manière suivante : Depuis des années, les stations romandes organisent leur formation continue à l'extérieur, comme cela leur est demandé, alors que la plupart des radios alémaniques ayant droit à une redevance continuent à le faire en interne. Les cours externes sont toutefois prescrits afin de s'assurer que seule une formation continue de qualité soit subventionnée, explique Regnotto. "C'est pourquoi les stations romandes s'en sortent relativement mieux".
Coup de pouce : à l'avenir, les redevances radio seront réparties selon des règles du jeu modifiées.
Markus Knöpfli