Nouvelles directives pour les rapports sur les sondages d'opinion
Le Conseil suisse de la presse a révisé les directives du code des journalistes sur la couverture médiatique des sondages d'opinion. A partir de 2025, les rédactions devront rendre accessibles au public toutes les informations nécessaires à leur compréhension.
Ainsi, il faut au moins indiquer combien de personnes ont été interrogées et si le sondage est représentatif, a indiqué lundi le Conseil de la presse. Si le sondage est représentatif, il est en outre nécessaire d'indiquer la marge d'erreur. Les rédactions doivent également communiquer au public le contenu central des questions du sondage d'opinion.
Identification de la publicité
La directive révisée sur la "séparation entre la partie rédactionnelle et la publicité" entrera également en vigueur au début de l'année. Celle-ci s'adresse en premier lieu aux éditeurs qui acquièrent la publicité, poursuit le communiqué. Le Conseil de la presse s'aligne sur la Commission Suisse pour la Loyauté et l'Association Médias Suisses, qui avaient jusqu'ici adopté des lignes plus strictes. A l'avenir, les trois organisations exigeront le même principe.
Désormais, le Conseil de la presse exige aussi que les articles non rédactionnels qui paraissent dans l'environnement d'articles rédactionnels soient clairement identifiés et se présentent sous une forme reconnaissable. Jusqu'à présent, seule l'une de ces deux mesures était exigée.
Selon le Conseil de la presse, ces directives sont existentielles pour les médias et la crédibilité du journalisme. Les dernières recherches ont montré qu'il ne suffit pas que les articles publicitaires portent la mention "Paid Content" ou "Supplément d'édition", mais que leur présentation ne se distingue pas des pages rédactionnelles. (SDA/swi)